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09/16/2009

FINMA presents report on the financial market crisis

The “Financial market crisis and financial market supervision” that was published the day before yesterday by FINMA provides a comprehensive analysis of the financial market crisis and the ensuing decisions and actions taken by the Swiss Federal Banking Commission (SFBC). None of those involved recognised in time the origins of the crisis or the full extent of the dangers it posed. Furthermore, the analysis reveals certain weaknesses and a partial lack of effectiveness in banking supervision. The report concludes, however, that the SFBC responded rapidly and decisively, and that fundamental decisions for stabilising the financial centre were made in a targeted and timely manner. The SFBC quickly learned its lessons from the crisis and implemented remedial actions.

 

Know more

Read the report (French)

Read summary of the report (English)

 

05:35 Posted in Switzerland | Permalink | Comments (0)

09/15/2009

Luxembourg: a prime location for locating non substantial activities

 

The H29 is ending.  As the OECD observes in OECD Economic Surveys: Luxembourg 2008, “The 1929 holding (H29) was a vehicle for holding capital and enjoyed a favourable tax regime, in return for which its range of activities was confined to taking participations in other companies, managing bond loans, and managing patents and licences under certain conditions. The holding was not allowed to engage in any commercial activities, failing which it would forfeit its tax regime. In 2006 the European Commission found the new H29 tax regime to be non-compliant with European legislation on State aid, leading to the government

decision to phase out the scheme by 2010. H29s were excluded from double taxation treaties and were not allowed to benefit from the tax regime common to parent companies and their subsidiaries resident in the European Union. This characteristic therefore restricted the use of H29s as vehicles in international acquisition structures. These structures were in fact mainly used by private individuals as wealth management products.

 

 

As Arnaud Bourgain, Patrice Pieretti and Jens Høj observes in their report titled “CAN THE FINANCIAL SECTOR CONTINUE TO BE THE MAIN GROWTH ENGINE IN LUXEMBOURG?”, in 2007, a new form of finance company was introduced – the private asset management company or Société de gestion de Patrimoine Familial (SPF) – to replace the so-called 1929 holding legislation (H29).The tax regime applying to SPFs is essentially the same as in the case of H29 companies (no tax on dividends paid, no municipal business tax or net wealth tax, liability to the capital duty tax (droit d’apport) of 0.5% (which will be abolished in 2009) and to the yearly subscription tax of 0.25%, no access to double taxation treaties, etc.). However, SPFs are available only to private individuals (or intermediaries acting in the interests of an individual or a group of individuals) and their sole purpose is the administration and management of financial assets, excluding any form of commercial activity. The restriction to private individuals should make the SPFs compliant with European State aid rules. Other legislative changes were already implemented in 1990 to allow setting up so-called SOPARFIs (Sociétés de Participations Financières) to remedy the limitations of the 1929 holding company as an international financial engineering vehicle. They are ordinary commercial companies not liable to the restrictions applying to company aims and not benefitting from tax exemption on profits. A SOPARFI can therefore pursue all the activities open to SPFs, but can also have an activity related to the management of its participations (advice on management, financing, real estate, etc.) or any other commercial or industrial

activity. One advantage for foreign investors of this type of company is to repatriate investments in foreign companies /subsidiaries to the company in Luxembourg and become subject to Luxembourg’s tax rules, with the aim of distributing the investment income to shareholders. As a consequence of being fully liable to tax, the SOPARFIs benefit from double-taxation treaties and the parent-subsidiary directive. A common tax regime for the parent company and the subsidiary allows distributed dividends to be tax-exempt (and in some cases also from withholding tax) in the country where the parent company is located.

 

 

Soparfi are not in question but they are part of Financial engineering through Luxembourg that do not abide by foreign tax administrations rules, with the example of litigations in France.

 

A recent jurisprudence of the Conseil d’Etat in France considers that there was abuse of law for a structure that was created in Luxembourg. Other research demonstrates that there are actually several litigations involving the same Luxembourg-based company.

 

Caisse Interfédérale de Crédit Mutuel (Conseil d’Etat, 27 Juillet 2009) : « (…) Considérant que le ministre soutient, sans être sérieusement contredit, que les deux holdings de droit luxembourgeois Europarticipations et Europartiaire sont restées, au cours de leur période d'existence, sous l'entière dépendance de la Banque Internationale du Luxembourg, à l'origine de leur création en ce qui concerne tant leur gestion que leurs investissements, que la totalité de leurs actifs était constituée de valeurs mobilières, qu'elles n'avaient aucune compétence technique en matière de placements financiers, que leurs actionnaires ne prenaient aucune part aux assemblées statutaires et qu'ainsi ces sociétés étaient dépourvues de toute substance (…) »

Société Conforama Holding (Conseil d’Etat, 27 Juillet 2009)  : « (…) Considérant qu'en estimant insuffisante, par une appréciation souveraine, la valeur probante des éléments apportés par la société pour contredire l'argumentation de l'administration fiscale selon laquelle le montage auquel avait participé la société requérante avait pour but exclusif d'éluder l'impôt, la cour, qui a relevé que le ministre soutenait, sans être sérieusement contredit, que la société Europarticipations était restée au cours de sa période d'existence sous l'entière dépendance de la Banque Internationale du Luxembourg, à l'origine de sa création, en ce qui concerne tant sa gestion que ses investissements, qu'elle ne constituait qu'une structure dépourvue de substance dès lors que son conseil d'administration n'était composé que de membres dirigeants de cette banque (…) »

 

Société par actions simplifiées BHV (CAA-Paris, 17 avril 2008) :   « (…) Considérant que l’administration fait valoir que la société Europarticipations est restée, au cours de la période en litige, sous l’entière dépendance de la Banque Internationale du Luxembourg, établissement bancaire à l’origine de sa création, en ce qui concerne tant sa gestion que ses investissements, que la totalité de ses actifs était composée de valeurs mobilières, qu’elle n’avait aucune compétence technique en matière de placements financiers, que ses actionnaires ne prenaient aucune part aux assemblées statutaires et qu’ainsi cette société était dépourvue de substance, son conseil d’administration n’étant composé que de membres dirigeants de l’établissement bancaire (…) »

 

Société Anonyme des Galeries Lafayettes (CAA-Paris, 23 avril 2007 ) : « (…) Considérant que l'administration fait valoir que la société Europarticipations est restée, au cours de la période en litige, sous l'entière dépendance de la Banque Internationale du Luxembourg, établissement bancaire à l'origine de sa création, en ce qui concerne tant sa gestion que ses investissements, que la totalité de ses actifs était composée de valeurs mobilières, qu'elle n'avait aucune compétence technique en matière de placements financiers, que ses actionnaires ne prenaient aucune part aux assemblées statutaires, et qu'ainsi, cette société était dépourvue de substance, son conseil d'administration n'étant composé que de membres dirigeants de l'établissement bancaire (…) »

 

 

Société Conforama Holding (CAA-Paris - 22 mai 2006) : « (…) Considérant que le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie soutient, sans être sérieusement contredit, que la société de droit luxembourgeois Europarticipations est restée, au cours de sa période d'existence, sous l'entière dépendance de l'établissement bancaire à l'origine de sa création, tant en ce qui concerne sa gestion que ses investissements, et qu'elle ne constituait qu'une structure intermédiaire dépourvue de substance, son conseil d'administration n'étant composé que de membres dirigeants de cet établissement ; qu'en outre, les actionnaires français, associés de cette société, ne présentaient aucune communauté d'intérêt, en raison de leurs activités disparates, n'exerçant aucune influence sur la gestion des actifs par celle-ci (…) »

 

Caisse Interfédérale de Crédit Mutuel (CAA-Nantes, 2 main 2006) : « (…) Considérant que l'administration fait valoir que les sociétés Europartiaire et Europarticipation sont restées, au cours de la période en litige, sous l'entière dépendance de la Banque Internationale du Luxembourg, établissement bancaire à l'origine de leur création, en ce qui concerne tant leur gestion que leurs investissements, que la totalité de leurs actifs était composée de valeurs mobilières, qu'elles n'avaient aucune compétence technique en matière de placements financiers, que leurs actionnaires ne prenaient aucune part aux assemblées statutaires, et qu'ainsi, ces sociétés étaient dépourvues de substance (…) »

 

 

What can be seen in the Corporate Registration about the Luxembourg-based company is interesting.

 

The company appears twice in the Mémorial C

 

1) EUROPARTICIPATIONS SA  

 No Reg. de Commerce:    

 Forme juridique:   Société holding sous forme de société anonyme 

 Date de constitution:   8.3.1989 

Adresse postale:   2, BD. ROYAL

 LUXEMBOURG 

 

2) EUROPARTICIPATIONS SA  

 No Reg. de Commerce:   B0042226 

 Forme juridique:   Société anonyme de droit luxembourgeois 

 Date de constitution:   27.11.1992 

Adresse postale:   65, RUE DES ROMAINS

 STRASSEN 

Its number (No Reg. de Commerce) is not specified for the first company.


There are parallel actions in « both companies »

Exemple :

For the first one:

7.9.2000 

Bilans, mention du dépôt 

For the second one :

19.12.2001

 Bilans, mention du dépôt 

3.9.1998 

Administrateurs et changement adresse 

     

In fact the first one, that does not have the number displayed, has the same number as the other one. But when one makes a research with the number only the actions of the second company are displayed.

 

 

The split sounds strange.

 

When one builds a synoptic table, it appears that the company was dissolved then liquidated then created again.

 

Such resurrection is the miracle of the business law in Luxembourg all the more than the litigious tax behaviour in France took place prior to the dissolution.

 

 

Publi.JPG

 

 

 

More seriously, there are many red flags in the Corporate Registration and whenever there are anomalies in a company’s publications there is a dubious situation. See for example Eurolux that I analysed one year ago : this Luxembourg-based company would have been used to bypass the OECD Anti-Bribery Convention as the starting hub. The company went bankrupt.

 

Anomalies are tolerated in Luxembourg.

 

The Luxembourg tax haven is there. It is bared.

 

  

07:22 Posted in Luxembourg | Permalink | Comments (0)

09/12/2009

Making money, money, money

French lawmakers published a report to call for an intensification of the fight against tax havens and abusive financial centers.

« L’ambassadeur du Luxembourg m’a récemment expliqué que son pays devait faire face à la « concurrence » d’autres États et que le niveau de vie du Luxembourg risquait d’être menacé par les mesures de lutte contre les paradis fiscaux » (free translation : The ambassador of Luxembourg recently explained to me that his country was to face the “competition” of other States and that the standard of living of Luxembourg was likely to be threatened by the measures to fight tax havens), Henri Emmanuelli, quoted in the report, said.

The ambassador is Georges Santer who was previously ambassador, Permanent Representative to the OECD

What he said is very interesting.

It justifies every abuse in the name of the “standard of living” and growth:
- social dumping by developing countries that are to face the “competition” of other States and that the standard of living of which is likely to be threatened by the measures to fight social abuses (child work, working hours, low income)
- tolerated cultivation of narcotics in agricultural countries that are to face the “competition” of other States and that the standard of living of which is likely to be threatened by the measures to fight narcotics
- …


This is the new blunder.

13:35 Posted in Luxembourg | Permalink | Comments (1)